Ma patrie ta couronne

La clôture officielle des périples de l'image de la Vierge pèlerine au Burundi

Participantes de la Jornada de Delegados Participants of the Leaders’ Convention Ein Teil der Teilnehmer der Oktoberwoche in Burundi 16.10. - 19.10.2008
La Auxiliar Internacional en el Santuario de Mutumba The International Auxiliary in the Shrine in Mutumba Die Auxiliar Pilgermutter besucht am 19.10. nochmals das Heiligtum in Mutumba
Dos sacerdotes congoleses con la Auxiliar Two priests from Congo with the Auxiliary Zwei Priester vom Congo tragen die Auxiliar Pilgermutter von der Pfarrkirche zum Heiligtum
Peregrinando al Santuario de Mutumba Pilgrimage to the Shrine in Mutumba Auf dem Weg zum Heiligtum von Mutumba
Ahora los directores diocesanos con la Auxiliar... Now the diocesan leaders are carrying the Auxiliary... Nun sind die Diözesanpräses der Schoenstattfamilie an der Reihe um die Pilgermutter zu tragen : Pfarrer Janvier, Diözesenpräses von Bujumbura und Pfarrer Jean-Marie Ciza, Diözesanpräses von Gitega

BURUNDI, Gaudence BACANAMWO. Ce dimanche 19 Octobre 2008 a été la clôture officielle des périples de l'image de la Vierge pèlerine au BURUNDI. A cette même occasion se clôturait la semaine d'Octobre 2008 avec une nouvelle devise pour l'année 2008-2009: MA PATRIE, TA COURONNE.

Après avoir confié cette mission à la protection divine et invoqué le Ciel pour lever tous les obstacles tendus par l'esprit du mal sur notre passage, le convoi des pèlerins a dévalé le Mont GIKUNGU vers la paroisse MUTUMBA. Les échos des chants de louange à la Sainte Vierge Marie se répondaient à travers les montagnes. Le climat frais et le calme des eaux bleues du Lac Tanganyika, dont nous longions les plages, semblaient être de la partie pour saluer le passage de cette Reine du Ciel, Messagère de paix.

Dans cette maison du Seigneur à Mutumba les chorales aux voix d'anges se relayaient et l'assistance était en liesse. La moisson était abondante et les moissonneurs, débordant de pieté, impressionnaient par leur nombre autour de l'Autel de Dieu. Le Ciel ne devait être que dans allégresse.

"Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu"

Autrement dit, on ne peut servir Dieu et l'argent. Comme à l'époque de Jésus Christ, les pharisiens pour nous jeter les bâtons dans les roues, existent encore de nos jours. Aux esprits malveillants, il faut leur opposer le discernement, disait Abbé Janvier GATERETSE, aumônier diocésain du mouvement apostolique de Schoenstatt à BUJUMBURA, au cours de son homélie. L'image de la Sainte Vierge n'est pas un symbole. Nos détracteurs disent que nous vénérons des symboles mais ceux-là semblent ignorer les merveilles dont les habitués du Sanctuaire sont comblés et pour lesquelles beaucoup d'entre eux rendent témoignage.

La Sainte Vierge Marie, cadeau que nous avons reçu de Jésus sur la croix par la personne de l'apôtre Saint Jean, n'est pas une simple femme. Elle est la mère du monde. Elle entend nos cris, console nos pleurs, compatit à nos peines, intercède pour nous et nous comble de dons, disent les témoins de ces bienfaits.

"De même que le paix n'est pas un simple repas, le vin n'est pas un simple breuvage auquel tout le monde est convié. Seuls y prennent part ceux qui s'y sont consciencieusement préparés."  Disait le Ministre de Dieu.

L'homélie se clôturera par le vœu de voir un jour le Père Joseph KENTENICH élevé au rang des saints.

A la sortie de la messe, contrairement aux habitudes, l'Auxiliaire était porté par des prêtres :  d'abord, deux prêtres congolais relayés par deux Pères de Schoenstatt (le supérieur de la communauté des Pères de Schoenstatt et  l'aumônier national du Mouvement) qui le passeront à leur tour à deux abbés, aumôniers diocésains du Mouvement Schoenstatt à BUJUMBURA et GITEGA.

Après le renouvellement de l'Alliance d'amour, quelques numéros folkloriques et un léger pique nique, le cortège des pèlerins du BURUNDI et du CONGO voisin regagnera Mont Sion GIKUNGU dans une ambiance de fête.

L'image de la Vierge Marie n'est pas un symbole, par elle, Marie est bel et bien vivante et est digne de louange, déclarera une jeune femme dans l'émotion de sa rencontre.